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Quand la simplicité ouvre des portes étonnantes…
Nous oublions souvent combien il est bon de revenir aux choses simples, aux évidences qui nous font du bien.
Et pourtant, c’est justement cette simplicité qui favorise la détente intérieure et la confiance en soi. Bien sûr nous avons aussi besoin par moment de mobiliser nos forces et notre volonté pour franchir des obstacles. Notre élan sera d’autant plus dynamique s’il s’appuie sur une expérience bienveillante et tranquille de nos ressources. Arriver à une acceptation fondamentale de qui nous sommes à chaque instant, crée généralement comme un appel d’air, dans lequel s’élance notre être profond et son envie de s’épanouir.
Accueillir ce qui est
Les enfants sont rarement accueillis et reconnus dans leur sagesse et leur sociabilité naturelles. Nous croyons trop souvent que s’ils ne sont pas cadrés par des règles normatives, une nature sauvage en eux va émerger de manière rebelle. Or les recherches en psychologie ainsi que la pratique clinique en psychothérapie, montrent combien les enfants sont dotés d’un sens éthique profond et d’un désir d’évoluer au mieux en accord avec leur environnement. Et en essayant, par amour et par nécessité, de se conformer à ce qu’on leur demande, ils se coupent souvent de leur ressenti premier. Être accepté inconditionnellement est alors généralement vécu comme un immense cadeau. Accueillis avec nos maladresses, nos incapacités, nos peurs, nos colères… mais aussi nos élans, nos envies et notre amour, nous nous sentons réconfortés et encouragés à grandir. Plus besoin d’essayer d’être quelqu’un d’autre, « un je ne sais qui car on m’a demandé tout et son contraire quand j’étais petite », nous dit une patiente.
Amoindrir le jugement par la bienveillance
Retrouver la bienveillance envers soi-même permet de baisser la pression, de moins se juger et de ne plus tendre vers un idéal théorique inatteignable. Il s’agit de désamorcer le réflexe d’autocritique, de minimiser le Surmoi, cette petite voix intérieure étriquée qui commente nos gestes au quotidien. Ce qui est là a une bonne raison d’être là. C’est le mieux que nous ayons pu faire. Cela a souvent besoin de changer, mais commencer par accueillir la réalité de chacun, gentiment et sans jugement, enclenche déjà une fonte des tensions profondes qui nous empêchent d’évoluer et de nous épanouir. La partie de nous qui a fait de son mieux pour répondre aux demandes de l’extérieur peut lâcher, s’apaiser, guérir. L'acceptation inconditionnelle et la tendresse pour soi-même sont essentielles à toute guérison. Et accepter d’être là où nous en sommes ne veut pas dire vouloir y rester et stagner. C’est prendre son élan dans la réalité présente plutôt que dans une fabrication artificielle.
Retrouver les sensations corporelles
Une voie royale pour retrouver ce que nous sommes est d’accepter de s’ouvrir à nos sensations corporelles. Cela peut être déstabilisant, douloureux, parfois étonnant, agréable. Se reconnecter au corps nous ramène à notre présence dans l’instant et élargit notre perception des choses. Notre être profond est bien plus mystérieux que ce que nous pensons. Quand nous sommes dans le mental, nous nous racontons de l’extérieur. Mais lorsque nous sommes dans la sensation, c’est l’être authentique qui se met à parler. Et nous ne pouvons pas savoir à l’avance ce qui va se présenter. Rester dans la présence sensorielle et corporelle permet d’être au plus proche du mouvement de la vie.
La Psychologie Biodynamique, une thérapie profondément psycho-corporelle développe cet accueil inconditionnel qui permet un respect des rythmes et des limites de chacun et appelle à l’émergence de ce que nous sommes profondément.
Par Roger Tellenbach et Miriam Gablier de l'Ecole de Psychologie Biodynamique
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