Pourquoi être vigilant quant à mon alimentation ?

De bonnes pratiques produiront un triple bénéfice, sur notre empreinte écologique, notre santé et notre rapport au vivant.

Je choisis des produits de saison :

Le mode de production industrielle sous serre est un grand consommateur d’énergie (électricité, eau). De plus, la qualité
et l’apport nutritionnel de ses produits sont limités. 

J’achète des produits locaux :

- Je limite ainsi les transports routiers et je favorise l’économie locale.
- Je bénéficie de produits de meilleure qualité : ils sont cueillis à maturité et moins manipulés.
- Je privilégie les marchés, les AMAP, les magasins de type « Biocoop » pour une meilleure rémunération du travail des producteurs.

J’agis sur ma consommation de viande : 1ère source d’émission de gaz à effet de serre, plus que les transports.

- Les animaux, avant d’être mangés, doivent être nourris : il faut leur donner 7 g. de protéines végétales pour obtenir
seulement 1g. de protéines animales. Or je peux manger ces protéines végétales sans passer par l’animal car les cultures intensives de protéines végétales nécessaires à l’alimentation des animaux d’élevage consomment énormément d’énergie, et d’eau. (Cf. fiche « L’eau »). Elles sont aussi à l’origine de la dégradation des milieux naturels comme l’érosion des sols. La forêt amazonienne est détruite pour faire place à la culture du soja (souvent OGM) massivement importé en France, destiné à notre bétail.

- 36 grammes de protéines par jour suffisent pour une personne de 60 kg, selon l’OMS. Or, nous en consommons 3 fois plus en Europe.

J’évite les plats cuisinés :

Ils contiennent des conservateurs et des colorants (sauf ceux portant la certification biologique), dont la toxicité n’est pas
encore évaluée. De plus, leur fabrication nécessite beaucoup d’énergie et d’emballage.

Je choisis des produits issus de l’agriculture biologique :

- L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques de synthèse (engrais chimiques, pesticides, colorants).
- Les fruits, les légumes et la viande ont donc meilleur goût.
- De plus, l’éleveur bio est respectueux du bien-être et de l’hygiène de ses animaux. Ils sont plus résistants aux maladies.

Je me méfie des OGM (Organisme Génétiquement Modifié) Voir le Guide OGM de Greenpeace

Le principe de précaution prévaut. Leurs impacts négatifs sur la santé et l’environnement ont été démontrés mais n’ont pas été établis officiellement. Attention, il n’y a pas d’obligation d’étiqueter la viande issue d’animaux nourris aux OGM.

Je sélectionne les produits de la mer Voir le Guide Greenpeace

- Je fais attention aux zones de pêche : j’évite de consommer des espèces tropicales.
Je privilégie les espèces pêchées à la ligne plutôt qu’au chalut. J’évite les produits issus de l’élevage, nourris avec du poisson sauvage réduit en farine.
- Je réduis ma consommation afin de préserver les ressources. Je consulte la liste des espèces menacées de disparition
(cf. Fiche Greenpeace).
- Il y a des saisons de pêche différentes pour chaque crustacé et chaque poisson. Cela permet de préserver les périodes de reproduction.
- Je peux aussi intégrer des algues à mes repas, très intéressantes au plan nutritionnel… et abondantes.

Le label rouge : il garantit de meilleures conditions de vie aux animaux que l’élevage industriel.

Le commerce équitable : ce système se propose d’acheter à des producteurs des produits divers (huile, café, etc.)
à leur juste prix.

L’agriculture raisonnée : alternative à l’agriculture conventionnelle (intensive). Les produits chimiques sont utilisés
de façon dite « raisonnable ». Cependant, elle n’interdit pas la culture d’OGM. L’utilisation des produits chimiques
étant très variable entre les différents producteurs (pas de cahiers des charges), elle peut donc être intensive.

Source : http://www.humus44.org/

Retrouvez toutes les fiches pédagogiques de l'Association Humus sur leur site : http://www.humus44.org/