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Klamath - Découvrez les secrets d’une super algue
A ceux qui désirent trouver des solutions pour améliorer leur santé, la klamath est un message d’espoir.
L’utilisation des algues comme nourriture et remèdes pour traiter divers problèmes de santé ne date pas tout à fait d’hier : elle remonte à plus de 6 000 ans. Cette datation est faite d’après des textes anciens retrouvés dans plusieurs pays comme le Japon, le Mexique ou en Afrique. Les premières traces des algues bleues-vertes (comme la klamath ou la spiruline) se repèrent dans le journal de Cortès traitant de la conquête espagnole : « Avec des filets à mailles très fines, ils collectent à une certaine époque de l’année une espèce de purée qui se forme sur l’eau des lacs de Mexico ; ils l’épaississent et ce n’est ni plante ni terre, mais quelque chose comme de la boue… Ils en font des gâteaux semblables à des galettes sèches. »
La klamath, ou AFA de son nom scientifique Aphanizomenon flos-aquae, est aujourd’hui vendue sur le marché comme un aliment et/ou un complément alimentaire exceptionnel, et ce depuis plus de vingt ans. Elle semble être un produit atteignant le top 10 des produits les plus complets.
L’algue klamath en bref
Cette micro-algue filamenteuse appartient à la grande famille des algues bleue-vertes, parmi lesquelles nous connaissons la spiruline, sa grande cousine, déjà bien connue du grand public.
Sa partie utilisée : le thalle entier.
Ses propriétés : elle renforce les défenses immunitaires, stimule la digestion, améliore les performances intellectuelles, la concentration et la mémoire, développe les cellules souches, diminue le stress physique et émotionnel, entretient et nourrit les articulations et les phanères.
Elle convient particulièrement aux personnes actives, en phase de croissance, aux étudiants, aux sportifs, aux femmes enceintes, aux post-parturientes, aux ménopausées, aux végétariens, aux convalescents et aux sénescents… et, plus globalement, à toute personne soucieuse de sa beauté intérieure et extérieure, de son équilibre et de sa santé.
Cette algue rassemble sous sa bannière bleutée l’arthrosique qui souffre des genoux, le fatigué chronique qui a un mal de chien à se lever le matin, la personne préoccupée par son esthétique, désirant arborer de plus beaux cheveux et une peau plus nette ou encore le sportif en quête de scores fabuleux.
Culture et récolte de l'algue Klamath
Elle croît dans un environnement fort sympathique et exceptionnel : le lac d’altitude Klamath, en Oregon, aux Etats-Unis. Ce lac de 220 km², oxygéné par un air pur et baigné de soleil à raison de 300 jours par an, est alimenté exclusivement par des eaux de source du lac Crater.
On a donc ici un endroit où certains aimeraient se reposer, mais c’est un endroit de tranquillité pour l’épanouissement de cette algue.
En vente libre aux Etats-Unis depuis le début des années 1980, l’AFA est récoltée chaque été à Klamath Falls, par plusieurs sociétés.
Une fois récoltée, elle est congelée et conservée à une température de −30 °C et cryo-broyée.
Une algue riche en vitamines, minéraux, oligoéléments, cofacteurs…
Les résultats qu’elle produit sur l’organisme proviennent de la structure des membranes des cellules qui la composent, gorgée de nutriments et de produits phytochimiques riches pour la santé.
On retrouve presque toute la gamme des vitamines : provitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C, E, F, J, K.
Ce qui frappe dans la klamath, c’est sa grande variété de minéraux ; ils y sont plus nombreux que dans la spiruline.
Les sels minéraux présents sont le calcium, le magnésium, le phosphore, le potassium et le sodium.
Les oligoéléments que l’on y retrouve sont le bore, le chlorure, le chrome, le cobalt, le cuivre, l’étain, le fer, le fluor, le germanium, l’iode, le manganèse, le sélénium, le titane, le zinc…
Deux d’entre eux sont particulièrement intéressants :
- Le bore, qui est peu connu et que bien peu de spécialistes ont étudié. Il est signalé comme diurétique et agent de lutte contre l’obésité.
- Le molybdène, qui améliore l’utilisation du fluor. Il participe au métabolisme des protéines et il permet la fixation du fer (rappelons que le fer, la vitamine C et le molybdène constituent tout ce qu’il faut pour une bonne utilisation du fer). Excellente nouvelle en perspective pour les anémies par manque de fer.
N’oublions pas les acides gras, les 70 % de protéines (pour notre système immunitaire et la construction de notre corps), la chlorophylle (pour nettoyer notre sang), les enzymes (par exemple, pour favoriser la digestion), les caroténoïdes (qui agissent comme antioxydants, limitant les dommages causés par les radicaux libres), les oméga-3 (pour l’équilibre émotionnel et cardiovasculaire), les antioxydants (qui allongent notre jeunesse), les bioflavonoïdes (pour allonger la durée de vie des vitamines) et les autres cofacteurs, naturellement présents.
Mettons à part un composant rare : le superoxyde dismutase (SOD). Cet enzyme contrôle les radicaux libres, évitant ainsi une dégénérescence trop rapide de notre vitalité et notre énergie.
Au final, avec plus de 115 micronutriments, l’AFA représente probablement l’aliment le plus complet de la planète !
Du moins, pour l’instant…
Une algue plus riche que la spiruline
La klamath et sa grande cousine la spiruline possèdent bon nombre de points communs. Néanmoins des différences nettes les séparent.
La spiruline, par exemple, ne demande pas une grande intensité lumineuse, qui est indispensable en revanche pour la klamath, qui aime parader au soleil le plus longtemps possible.
Cela explique, d’ailleurs, que la klamath soit beaucoup plus riche en chlorophylle (sept fois plus). On comprend pourquoi elle désintoxique.
On retrouve les mêmes vitamines à des concentrations voisines dans les deux algues, mais les vitamines du groupe B sont mieux représentées dans la klamath.
On sait que le fer, pour être correctement utilisé, nécessite la présence de vitamine C. Dans la spiruline, mieux dosée en fer que la klamath, la vitamine C est absente, alors que la klamath contient fer et vitamine C. Le fer contenu dans la klamath sera ainsi mieux assimilé que dans la spiruline !
Bienfaits généraux de la klamath
Un grand nombre de consommateurs ont rapporté avoir constaté une augmentation de leur niveau d’énergie et de leur clarté d’esprit, une meilleure mémoire, un sentiment général de bien-être et une sensation de passer au travers des épidémies hivernales.
Aujourd’hui, les résultats scientifiques s’accumulent et démontrent que cette algue possède une gamme étendue d’effets thérapeutiques dont certains ouvrent des perspectives étonnantes dans le traitement de maladies considérées aujourd’hui comme incurables.
Quelques bienfaits de l’algue :
Anti-inflammatoire
Les propriétés anti-inflammatoires de la phycocyanine, le pigment bleu de l’algue, ne sont plus à démontrer. Ce pigment inhibe une enzyme fortement impliquée dans le processus inflammatoire (par exemple, dans le traitement de l’arthrite).
Cellules souches et régénération tissulaire (antioxydant)
La découverte la plus intéressante est qu’elle favorise la migration des cellules souches. Un espoir sérieux donc pour tous les patients atteints de maladies dégénératives.
Les cellules souches embryonnaires ont la capacité de devenir des cellules d’à peu près n’importe quel organe du corps. Ainsi transplantées dans divers organes, elles peuvent devenir en quelques jours des cellules cérébrales, hépatiques ou même musculaires.
Un composé stimule le relâchement de cellules souches de la moelle osseuse et un autre stimule la migration des cellules souches vers les tissus.
Cet effet est observé avec une dose de 5 grammes d’AFA (20 gélules). Des travaux sont actuellement en cours pour étudier l’effet clinique de l’AFA et de ses composés actifs dans le traitement de diverses maladies dégénératives. L’injection de cellules souches de la moelle osseuse dans le cerveau de patients souffrant de Parkinson a ralenti la progression de la maladie chez tous les patients en expérimentation. La recherche se poursuit actuellement…
Immunité
Les scientifiques ont constaté que l’AFA provoque une mobilisation presque immédiate des globules blancs, ce qui permet à l’organisme de répondre instantanément à une attaque (comme une infection virale par exemple).
Métaux lourds
La particularité de cette algue, c’est de piéger les métaux lourds et de les éliminer via les reins. Par exemple, la chlorelle piège les métaux lourds mais ne les élimine pas systématiquement ; il reste souvent prisonnier de notre corps…
Si vous êtes plus ou moins intoxiqué, vous pouvez passer à 8 gélules (2 cuillères à café rase).
Système nerveux
De tous les bienfaits rapportés par les consommateurs d’AFA, le plus commun est une augmentation de la concentration, une sensation d’énergie mentale, une élévation de l’humeur voire un effet antidépresseur.
Les chercheurs américains ont en effet découvert, il y a quelques années, une concentration significative de phényléthylamine (PEA) dans l’algue AFA. Le PEA est un composé endogène du cerveau, bien connu en science neurologique et nommé familièrement « la molécule de l’amour » ou « la molécule de la joie ».
Humeur
Cela serait dû aux acides gras essentiels associés aux très nombreux nutriments, qui agissent en synergie sur l’ensemble du système nerveux, avec au bout du chemin un équilibre émotionnel.
Formes galéniques
Les formes de base peuvent être achetées sous forme de comprimés, de jus, de poudre, en concentré au goût de pomme, en liquide ou bien encore fraîche sous forme congelée. La poudre sert à faire des boissons bleutées et boostantes !
On trouve également une forme différente : le Stemenhance, un produit à base de deux extraits de l’AFA. Il est spécifiquement conçu et développé pour renforcer la physiologie des cellules souches. Mais, avec ce nouveau produit, un peu de prudence s’impose pour certains cas de santé, notamment si vous êtes sous antidépresseurs ou sous anticoagulants. Concernant les antidépresseurs, leur médication pourrait être rajustée à la baisse si une telle interaction se produisait. Pour les anticoagulants, un gramme de Stemenhance contient approximativement la moitié de la dose quotidienne recommandée de vitamine K, un nutriment jouant un rôle important dans la coagulation du sang. Il est donc conseillé de consulter un médecin avant la prise de ce produit.
Prendre deux capsules de Stemenhance une à deux fois par jour, le matin ou le midi.
Klamath : la posologie recommandée
On conseille en moyenne un gramme de klamath par jour, soit quatre gélules ; cela est suffisant pour combler les carences de l’organisme.
Mais, en cas de fatigue chronique, de convalescence suite à une opération, on conseillera alors trois grammes par jour (soit douze gélules).
Comme on l’a signalé plus haut, la posologie peut grimper jusqu’à seize ou vingt gélules par jour pour aider à soulager les problèmes de santé les plus critiques (en accompagnement avec son traitement médical bien sûr !)
On la consomme le matin et/ou le midi avant ou entre les repas.
Enfin, pour obtenir un meilleur résultat, il est recommandé de faire une cure de trois à six mois.
Conclusion : la klamath, un superaliment
On peut attester que la klamath se rapproche des superaliments comme les baies de goji, le jus d’herbe de blé, la chlorelle ou la spiruline, qui guérissent ou améliorent bon nombre de maladies grâce à leurs vertus curatives et régénérantes. La klamath nous fait ainsi espérer qu’une santé au naturel est encore accessible.
La klamath est un complément alimentaire incontournable dans le domaine du mieux être. Des études récentes dans divers pays attestent que ce micro-organisme est l’aliment le plus complet de la Terre.
Remerciements à l'auteur : Hervé Cagnec (naturopathe, réflexologue, iridologue, modelage balinais)
Naturopathe et réflexologue plantaire. Anime une école de naturopathie à Lorient. Il propose des ateliers de naturopathie dans le Morbihan. Intervenant en Institut de soins infirmiers. Anime des sorties botaniques et des conférences.
Mél : agirsursoi@hotmail.fr Site : www.agirsursoi.com
> Pour commander de la klamath ou du stemenhance :
Pour la Klamath :
Directement chez Algotonic au 01 39 55 32 10 ou sur www.algotonic.com ou à : ALGOTONIC, 18 avenue Dutartre 78150 Le Chesnay
Pour toute commande donner le numéro suivant : B 0383
Pour le Stemhenhance :
Possibilité de commander sur le site cagnec56.stemtechbiz.com
Sur l’onglet : acheter au détail, puis choisir entre « commande au détail » et « commande automatique » (plus économique)
Des idées de lecture :
- « L’algue du Lac Klamath, bientôt des applications cliniques », Imbert Alexandre, Plantes et Santé, n° 41, novembre 2004.
- « Cellules souches : pas besoin de cultiver des embryons humains ! », Imbert Alexandre, Pratiques de Santé, n° 22, janvier 2005.
- « Klamath la super algue, plus riche encore que la spiruline pour l’équilibre alimentaire et la nutrithérapie », Olivier Jean-François, La Vie Naturelle, n° 74, juillet/août 1992.
- « Klamath, Puissances d’un aliment miracle », Cagnec Hervé, Editions Médicis, 2013
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Commentaires (34)
Le 15 février 2019 à 16:49:15
Par apoli
Le 27 juin 2017 à 10:48:35
Par fauvette
Etant donné que KLAMATH stimule les défenses immunitaires , n'est-il pas contre indiqué dans les cas de maladies auto immunes ?
Bonne santé à toutes et tous
Le 16 mars 2017 à 11:18:50
Par
Avec ma femme nous prenons 6 comprimé de spiruline chacun le matin tous les jours , peux t'on associé 2 gélules chacun de klamath en plus de la spiruline toute l'année ?
Merci pour votre réponse
Franck
Le 11 octobre 2016 à 22:09:52
Par Fleure
Le 01 octobre 2016 à 17:32:29
Par jean- pierre
je serais intéressé par du Klamath mais à quelle dose faut _il que je l'emploie car j'ai une thrombopénie avec une chute de
plaquette sanguine 69000 (anticoagulant du produit )
Merci
très respectueusement
Jean- Pierre
Le 14 août 2016 à 10:11:45
Par cloclo85
Le 22 mai 2016 à 06:28:18
Par Ribot
Le 12 mai 2016 à 12:00:38
Par Joso
Le 27 mars 2016 à 11:14:24
Par lola
Le 10 février 2016 à 21:08:39
Par ninou19360
Le 08 février 2016 à 16:19:22
Par orrian
du rhodiola.Pendant20 jours le dosage était de 1g/jour puis de 2
g/jour.Je suis trés surpris de ne constater aucun effet.Que dois je en penser? merci.
Le 25 janvier 2016 à 17:23:31
Par aline
Je voudrais savoir s'il est préférable de consommer le Klamath pendant ou plutôt entre les repas ?
Merci par avance,
Le 30 novembre 2015 à 00:33:27
Par Mme ZINEDDINE MAJIDA
J'ai 61 ans, une bonne vivante, je fais mon sport, mais je souffre énormement des problème des genoux et des hanches, (problème de cartilage), pourais-je prendre des cures de klamath
merci pour votre retour
Le 31 octobre 2015 à 14:32:02
Par Mado
J'ai été sollicitée pour prendre la klamath. J'ai 68 ans et n'ai pas de problèmes particuliers, hormis depuis qque temps des douleurs arthrosiques ( mains et genoux) et une hyperthyroïdie avec goître depuis 2006 soignée d'abord avec Neomercazole pendant environ 5 ans et après récidive ,traitée à l'iode radioactif en avril 2015.
Je suis sceptique sur les bienfaits de cette algue et me pose des questions sur les effets secondaires éventuels.
Si vous pouviez m'éclairer je vous en remercie d'avance.
Le 26 octobre 2015 à 19:37:39
Par Françoise
j'ai 69 et aujourd'hui, une dame m'a parlé des bienfaits de la klamath dont j'ignorais bien sûr l'existence. Comme une autre personne le mentionnait moi aussi je suis sous antidépresseurs et anxyolitiques sans compter le médicament pour la tension et celui pour l'estomac!!!! Puis-je en prendre et où la commander et à quel prix j'aimerais tellement améliorer ma santé, merci de ma répondre.
Françoise le 26 octobre 2015 à 19h37
Le 20 octobre 2015 à 15:23:59
Par Marie
Peut-on prendre du Klamath en même temps qu'un anti-dépresseur?
Merci d'avance
Le 16 octobre 2015 à 20:23:03
Par Marisa
Je prends la klamath depuis 4 mois maintenant. C'est ma kinésiologue qui me l'a recommandée et en qui j'ai toute confiance. Au debut j'en prenais 4 par jour, puis en été j'ai diminué à 2 le matin uniquement. J'en suis très satisfaite, je dors bcp mieux, je suis bcp plus zen, et je n'ai plus été malade depuis. Pourtant j'ai été souvent en contact avec des personnes infectées par divers virus, au paravant je chopais tout ce qui passait. Je compte bien en recommander et l'essayer tout cet hiver à concurrence d'au moins 4 gélules par jour. Je ne manquerais pas de faire d'autre commentaires positifs je l'espère dès le printemps prochain . Bien à vous,
Le 28 août 2015 à 11:06:42
Par cloclo
je souhaite donner une cure de klamath a ma maman de 80ans, mais elle est en dialyse c'est à cause du potassium.
donner moi votre avis merci.
Le 16 juillet 2015 à 15:20:38
Par mémène
Le 12 avril 2015 à 20:43:57
Par nutritioncsa
Toute l'histoire sur la Microcystine et l'AFA
On a beaucoup parlé et écrit sur la microcystine comme contaminant possible de la cyanobactérie Aphanizomenon flos-aquae (AFA). Tout ce qui a été montré dans les médias et sur Internet provenait d'un événement qui s'est produit au cours de l'été 1996, et dont je fus l'un des principaux acteurs. À cette époque, l'ampleur de la désinformation était telle que nous avons choisi de ne pas y répondre, parce que nous pensions qu'elle ne pouvait durer. Avec le recul, je peux dire que ce n'était pas une bonne idée et j'ai donc décidé de raconter toute l'histoire.
L'AFA est un exceptionnel complément alimentaire sur le marché depuis plus de 20 ans. Et depuis plus de 20 ans, pas un seul incident lié même de loin à la microcystine ou à toute autre toxine n'a été signalé. Mais les médias ont établi une autre perception de la réalité de l'AFA, dans des circonstances uniques en leur genre.
En 1996, j'étais Directeur des recherches et du développement d'une société de marketing centrée sur la vente de l'AFA. Peu après mon arrivée en 1995, j'ai mis en place avec le Dr Wayne Carmichael de Wright State University, une procédure d'essai pour une toxine alors peu connue. La toxine était la microcystine, qui est produite par un type d'algue bleu-vert appelée Microcystis. La Microcystis étant parfois trouvée dans le lac Klamath pendant certaines périodes de l'été et un nouveau titrage biologique ayant été développé pour mesurer la microcystine, nous avons décidé d'ajouter ce test à notre programme de contrôle de la qualité. Afin d'obtenir les résultats les plus complets possibles, nous avons testé des échantillons qui remontaient jusqu'en 1992. Comme nous nous y attendions, la microcystine était présente en petites quantités ne présentant aucun danger pour la santé.
Toutefois, pendant l'été 1996, nous avons observé une prolifération de Microcystis légèrement plus importante que dans les années précédentes. Après de nombreuses discussions avec plusieurs experts, nous avons choisi d'être proactifs avec la situation et de déclencher une campagne éducative. De même qu'avec l'histoire de l'aflatoxine dans les cacahuètes et le maïs, nous avons décidé d'éduquer les autorités locales et de travailler au développement de limites sûres afin d'assurer la qualité et la sécurité. Nous avons invité des responsables de l'Oregon Health Division (OHD) à visiter nos installations et nous leur avons parlé de la microcystine et de notre programme de contrôle de la qualité. C'était la première fois qu'ils entendaient parler de la microcystine. Nous leur avons montré le test, l'inventaire des produits retenus qui avaient été révélés par un programme de contrôle de la qualité efficace ; nous leur avons tout montré.
Nous pensions que nous avions rempli notre devoir et agit de manière responsable ; nous nous attendions à recevoir une réponse de l'OHD reconnaissante de l'approche que nous avions prise. À notre surprise, peu de temps après, les responsables de l'OHD ont publié un article mentionnant que la microcystine était une toxine dangereuse, qu'au Brésil, plus de 60 personnes étaient mortes en raison de la toxicité de la microcystine. Mais ils n'ont pas mentionné que cet incident était lié à une exposition intraveineuse par dialyse à environ 100 litres d'eau contaminée par de la microcystine. La différence entre une exposition intraveineuse et orale est immense. Que diriez-vous d'avoir une cuillère à café de beurre de cacahuètes injecté dans une veine ?
Dans le même article, ils ont mentionné que le produit contenant jusqu'à 20 ppm de microcystine avait été récolté, mais ils n'ont pas mentionné que ce produit avait été détecté par un programme de qualité efficace et n'avait jamais atteint le consommateur. Nous étions sous le choc. Dès que nous avons essayé de défendre notre position, nous sommes devenues une entreprise abusive essayant de gagner de l'argent en intoxiquant les gens. Rien n'était plus loin de la vérité. Une limite de sécurité de 20 ppb avait été établie pour l'aflatoxine, des niveaux jusqu'à 300 ppb ont parfois été tolérés, comme en 1988, lorsque la sécheresse menaçait les fermiers du Midwest. La salmonelle est présente dans environ 0,02 % des œufs consommés par les américains, ce qui revient à quelques milliers d'expositions réelles par jour. La contamination de viande hachée de bœuf par l'E. coli est responsable d'environ 20 000 hospitalisations et 500 morts par an. Bien que ces taux soient tolérés, l'OHD a déclenché une mauvaise presse sans précédent pour un produit qui n'avait aucun antécédent d'effets secondaires.
Les responsables de l'OHD ont poussé jusqu'à publier un article choquant dans une revue scientifique signalant que malgré une réglementation limitant la quantité de microcystine dans l'AFA à 1 ppm, 85 des 87 échantillons sur le marché contenait un niveau de microcystine supérieure à 1 ppm. Comme avec les communiqués de presse précédents, ils n'ont pas mentionné une information importante. La réglementation avait été mise en vigueur le 17 octobre 1997. Entre l'été 1996 et la date de la réglementation, le secteur a adopté la limite de sécurité de 5 ppm proposée par deux éminents scientifiques, le Dr Wayne Carmichael, expert en cyanobactéries toxiques à Wright State University, et le Dr Gary Flamm, ancien chef toxicologique de la FDA à Washington. Ces témoignages sont enregistrés à l'ODA (Oregon Department of Agriculture). Les échantillons testés par l'OHD étaient pris sur le marché dans les mois suivant la réglementation de 1 ppm. Toutefois, tous les échantillons provenaient de produits mis sur le marché avant la mise en vigueur de la réglementation, et respectaient le niveau intérimaire de 5 ppm proposé par les experts. Et donc pendant que le secteur respectait les règles du jeu et l'opinion des experts, l'OHD trichait une fois de plus en concluant que le secteur ignorait la réglementation. C'était comme si on changeait la limite de vitesse un jour et qu'on accusait quelqu'un d'avoir conduit trop vite la veille. L'intention de tromper était évidente pour tous ceux qui connaissait la situation en détail.
Soutenus par des experts, nous avons proposé de mettre en place un moratorium à 5 ppm de 2 ans pendant lequel nous allions payer pour des études montrant la sécurité de faibles niveaux de microcystine dans l'AFA. L'étude sur laquelle l'OHD s'était appuyé pour son évaluation de la sécurité gavait des souris tous les jours avec de la toxine pure dissoute dans l'eau. La seule procédure de gavage des souris entraîne de graves blessures au foie. Dans cette étude, des groupes témoins montraient parfois une plus grande toxicité que le groupe recevant les plus hauts niveaux de toxines. L'étude était de toute évidence faussée. En outre, l'utilisation de toxine pure était inadéquate. Par exemple, l'AFA contient des niveaux importants de silymarine, un élément bioflavanoïde connu pour sa protection à 100 % contre la microcystine. Pour établir la sécurité de la microcystine en tant que contaminant de l'AFA, nous l'avons testé dans l'AFA. L'OHD rejeta toute suggestion.
Plus tard, quelqu'un proche d'une personne dirigeant toute cette vendetta à l'OHD, Duncan Gilroy, m'a dit qu'aucun argument raisonnable ne pourrait changer la position de l'OHD parce que Duncan Gilroy n'aimait pas l'algue bleu-vert et avait clairement l'intention de faire tomber ce secteur. Même après la réglementation à 1 ppm, M. Gilroy a continué à dire au consommateur qu'aucun niveau de microcystine n'était sûr et qu'il devait éviter de consommer de l'algue bleu-vert. Dans tout secteur si un produit est en dessous du niveau considéré comme étant sûr, le produit est jugé pur et sûr pour la consommation, comme le maïs et les cacahuètes avec l'aflatoxine et le bœuf avec l'E. coli.
Les faits
L'algue bleu-vert récoltée du lac Klamath et couramment vendue sur le marché contient plus de 99 % d'Aphanizomenon flos-aquae. Cette algue bleu-vert du lac Klamath est absolument non toxique, comme démontré par de nombreuses années de tests approfondis. Pendant quelques semaines l'été, la Microsystis, une algue bleu-vert se coproduisant et pouvant développer la toxine microcystine, est un constituant mineur de la communauté de phytoplanctons du lac Klamath. Ce phénomène n'est pas récent et la Microcystis a toujours été présente en très petites quantités dans le lac Klamath. En raison de sa présence, la Microcystis n'est pas un problème, car Desert Lake Technologies (DLT) a développé une méthode permettant de séparer cette algue de l'Aphanizomenon flos-aquae.
En 1995, le Dr Wayne Carmichael de Wright State University et le Dr Don Anderson de Woodshole Oceanographic Institute sont devenus conseillers pour un membre du secteur des algues du lac Klamath, sur le problème particulier de la toxicité des algues. Au cours de l'été 1996, une efflorescence importante de Microcystis a été observée inopinément ; elle a démarré au début du mois de juillet et a continué au cours de la troisième semaine de septembre. En collaboration avec les Dr Jake Kann, Wayne Carmichael et Don Anderson, la situation a été signalée au public, en raison de l'engagement du secteur envers la sécurité et l'éducation publiques, qui a mené à la prise de conscience de la situation par l'Oregon Health Division.
En raison de l'existence de peu de directives proposées basées sur des études uniques et des incertitudes concernant ces études, une bourse directe a été accordée à l'université de l'Illinois pour effectuer une évaluation complète des risques, en analysant plus de 300 articles scientifiques, et en évaluant précisément le risque associé à la microcystine comme contaminant possible des produits d'algue bleu-vert. Cette évaluation des risques a déterminé que 10 g/g était un niveau considéré sûr. Un niveau sûr similaire (5 g/g) a plus tard été confirmé par une évaluation des risques effectuée par le Dr Gary Flamm, ancien chef toxicologiste de la FDA à Washington, DC. Ce niveau sûr de 5 g/g a également été soutenu par le Dr Wayne Carmichael dans un témoignage d'appréciation écrit.
Malgré les opinions écrites de nombreux experts et l'importante quantité des données indiquant que les taux de 5 g/g et 10 g/g étaient sûrs pour la consommation humaine, même chez les enfants, l'Oregon Department of Agriculture a décidé de passer une réglementation établissant 1 g/g comme concentration maximale acceptable. Le niveau sûr réel déterminé par des études sur des animaux se situait entre 2500 et 6000 g de microcystine par jour. Pour y ajouter une marge de sécurité, ce niveau sûr a été encore divisé par un facteur de 1000. Le niveau adopté sûr de 1 g/g est donc 1000 fois plus bas que le niveau établi comme étant sûr dans les études sur les animaux, assurant ainsi une sécurité complète pour les enfants. La microcystine est en effet une toxine du foie, toutefois, elle est complètement sûre aux niveaux actuellement trouvés dans les produits d'algue bleu-vert. Des dommages au foie se produisent seulement à des niveaux qui dépassent de 10 000 fois le niveau sûr adopté de 1 g/g. Il faudrait manger plus de 5 000 gélules par jour pour atteindre de tels niveaux.
Le secteur a toutefois bien accueilli la réglementation et s'y est immédiatement conformé. Pendant toute la procédure et après l'adoption de la réglementation, la relation entre l'ODA et le secteur de l'algue bleu-vert s'est transformée en collaboration.
L'un des éléments toujours non résolus de cette procédure réglementaire a été le développement d'une épreuve validée pour quantifier la microcystine. On pensait qu'une telle épreuve pourrait être développée dans l'année suivant l'adoption de la réglementation. Toutefois, la collaboration entre l'ODA et la FDA dans l'État de Washington, ainsi qu'avec des universités et institutions indépendantes, n'a pas réussi à produire un test validé pour la mesure précise de la microcystine à des niveaux faibles. Quoi qu'il en soit, les tests actuellement utilisés qui ont été développés et peaufinés depuis 5 ans, un titrage avec immunoadsorbant lié à une enzyme (ELISA) et un titrage d'inhibiteur de protéines-phosphatase (PPIA), sont suffisamment précis pour contrôler la conformité, même si les niveaux trouvés dans un même échantillon analysé à différents moments ou par différents laboratoires peuvent parfois montrer des variations importantes.
En conclusion, le secteur de l'algue bleu-vert a été extrêmement proactif avec le problème de la présence de la Microcystis dans le lac Klamath. Les membres du secteur de l'algue du lac Klamath ont travaillé avec l'Oregon Department of Agriculture pour augmenter le niveau réglementé à 5 g/g. Toutefois, la position du DLT a été d'intégrer pleinement le niveau réglementaire de 1 g/g, et de développer des moyens de réduire le contenu en microcystine. Comme indiqué précédemment, le DLT a développé et mis en place une méthode permettant de séparer la Microcystis de l'Aphanizomenon flos-aquae. Une grande quantité de l'AFA récoltée depuis 2000 a été testé à un niveau inférieur à 1 g/g.
Le 30 janvier 2015 à 11:40:47
Par bellis
Je prends du corevam , un hypotenseur et j'ai des angoisses suite à ma hausse de tension. Y-a-t'il une contre indication si je prends du klamath
Le 06 janvier 2015 à 20:57:26
Par françoise
Ya t'il une interaction entre le séroplexe 5 "antidépresseur" et le klamath,je souffre d'angoisse,moral au plus bas,someil difficile
merci pour votre aide
Le 17 novembre 2014 à 11:25:10
Par michel13
En prendre +,est ce que je peux retrouver l'état miraculeux du premier mois?
Le 12 octobre 2014 à 17:07:28
Par gene
je dors peu hélas!
Le 07 octobre 2014 à 16:31:03
Par monique
Je continue. Je ne veux pas m'arrêter. Je la conseille à toutes les personnes qui me parlent de leurs ennuis de santé.
Il y a des sceptiques, mais ceux qui connaissent mes problèmes sont intéressés, et ils questionnent!
Le 26 septembre 2014 à 20:40:38
Par Valérie
J'aimerais connaître votre avis concernant le sommeil. Merci !
Le 25 septembre 2014 à 22:41:47
Par R A
Le 03 juillet 2014 à 11:48:53
Par Karine
Voir l'annuaire : https://bien-etre.bioetbienetre.fr/naturopathe/c119.html
Si vous ne trouvez pas de naturopathe près de chez vous, demandez à Mr Cagnec s'il conseille en rdv téléphonique (voir modalités de paiement avec lui)...
Le 25 mars 2014 à 17:53:47
Par DALLACQUA
Merci pour la reponse Gabriella
Le 12 mars 2014 à 08:23:20
Par olivedoli
Le 17 novembre 2013 à 02:59:26
Par MPL
Il a fait un AVC il y a un an et demi, sachant que ce taux est descendu à 600 000 en taux, avec un FOP de 1,7 cm entre les oreillettes
Combien peut-il prendre de Klamath ? est-ce dangereux ?
Il est sous hydrea 3 par jour et kardegic
Merci à vous
Marie-Pierre
Le 22 juillet 2013 à 15:18:41
Par hervé cagnec
Bon journée!
hervé cagnec
Le 12 juillet 2013 à 16:49:54
Par Karine
J'ai retrouvé le sommeil, un bien-être intérieur, et compte bien refaire une cure prochainement.
Aucun effet secondaire à déplorer. Que du bon !
Le 12 juillet 2013 à 08:58:15
Par Guillaume
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